En cuisine, la CCHM a un nouveau Chef formateur: il se nomme Fabien et il a été embauché à l’automne. On vous le présente!
Sans hésiter, on peut dire que Fabien a un bagage de « globe-trotteur »; il y a 13 ans, il quittait la France où il a fait l’école d’hôtellerie et de restauration pour suivre sa copine qui faisait une année d’échange académique ici. Prenant goût aux voyages, ils se sont ensuite dirigés vers la Nouvelle-Calédonie (à l’autre bout du monde!) où Fabien a travaillé 4 ans au restaurant d’un club de golf. Ils ont ensuite fait une courte incursion au Maroc, puis un bref retour en France, où ils ont finalement décidé de revenir au Québec. C’était il y a près de 9 ans.
Lorsque la pandémie a frappé, Fabien travaillait chez un traiteur; l’interruption soudaine des activités a provoqué la fin de son emploi. L’envie de cuisiner étant toujours là, tout comme l’impulsion d’aider les personnes les plus touchées par la crise. Fabien s’est donc joint à Bouffe-Action Rosemont à titre de bénévole. « J’appréciais tout particulièrement qu’on puisse y amener nos enfants pour aider à la préparation des repas destinés aux personnes vulnérables à l’insécurité alimentaire. C’est ce qui m’a amené à vouloir travailler pour un organisme qui avait une mission d’entraide associée à la cuisine. »
C’est ainsi qu’il a rejoint la CCHM, où il aime la philosophie d’approvisionnement et de production: «j’apprécie qu’on fasse pousser nos propres légumes, notre miel, qu’on réalise nous-mêmes les produits de la Bocalerie, etc... C’est une pratique qu’on trouve de moins en moins en restauration. »
De quoi sont faites les journées en cuisine pour Fabien? « Il n’y a pas de journée type! Mais habituellement, le matin on reçoit les commandes, puis je distribue les tâches et je supervise la fabrication des plats selon différents styles de cuisine. Ensuite on s’occupe des plats à emballer sous vide et à surgeler qu’on vend en boutique. Puis on s’assure de laisser la cuisine impeccable en partant! Tout le monde participe à tout ce qu’on fait, sans être affecté à une seule tâche redondante. Chaque participant·e occupe un plateau pendant cinq à six semaines, pour développer son autonomie dans chaque sphère. Quand c’est maîtrisé, on change de plateau! »
Ce qu’il aime de son travail à la CCHM, c’est aussi le volet pédagogique; issu du milieu très hiérarchisée de la cuisine française, il profite de son nouveau poste à la CCHM pour participer au changement de culture en cuisine. « Au fil des années, je me suis découvert une facilité à montrer les choses aux gens; ce n’est pas un métier facile, et ça me plaît d’offrir mes connaissances tout en leur partageant la notion de plaisir qu’on peut y trouver. »
Pour la CCHM, c’est un ajout précieux à notre équipe; selon Benoist de Peyrelongue, le directeur général, « Fabien est très professionnel, gentil et structuré, de beaux atouts pour accompagner nos apprenant·e·s au programme de réinsertion socioprofessionnelle! »
